jeudi 20 décembre 2007

La Magie de la Fontaine de Vaucluse

La Magie de la Fontaine de Vaucluse

samedi 15 décembre 2007

Un coin de paradis


C'est suffisamment loin de Marseille, pour avoir le silence.
C'est loin de la mer, mais pas trop encore pour pouvoir encore trouver le calme.
La vue sur le jardin de Pagnol est à portée du regard, sec comme un coup de trique. Garlaban : comment un manque d'eau peut-il être une source d'inspiration ?
Je respire, le ciel est d'un bleu profond et le moindre rayon de soleil apporte sur la peau une chaleur intense, que la pureté de l'air ne vient gêner. Les mètres supérieurs aux milles qui nous font dominer le niveau de la mer ne sont pas nombreux, mais le soleil nous les fait bien sentir : on est au dessus tout, simplement au dessus de tout. Si bien que l'esprit plane et laisse le regard chercher des repères. Au nord se trouvent les Alpes, dans cet enchevêtrement de nuages blancs qui est face à nous. A nos pied, le tapis vert rappelle l'altitude, la hauteur. Durant les quelques instants qui précèdent le sommet, il n'y avait encore que garrigue, des cailloux qui se dérobaient brillamment sous nos pieds, mais là le paradis a son tapis de verdure.

Sur la droite, fier et majestueux se trouve un sommet bien plus grand que le point où nous sommes, il rend la sainte victoire à ces jeux de plaine, et repousse le cap Canaille vers la mer.

Ce coin de paradis en Provence, entre Aix, Marseille et le Garlaban, c'est Bertagne.

mercredi 5 décembre 2007

mardi 20 novembre 2007

dimanche 14 octobre 2007

Photo du Coeur de provence



Du coté de Marcel Pagnol, le grand père, originaire de Valréas était tailleur de pierre. Il était lui aussi monté à la capitale, non pas pour sièger comme son petit fils à l'académie française, mais pour apporter sa pierre à l'édifice de Notre Dame de Paris.

Et des pierres, il y en a partout, pas seulement dans les églises ou les cathédrales.

Seulement voilà, celle-ci a son histoire, on ne saura jamais si elle a été sculptée ou taillée, par un ciseau ou la nature, mais elle a une forme de coeur. Ainsi, cette photo de coeur illustre bien le site coeur de provence.

Cette fabuleuse pierre a été trouvée lors d'une balade dans le Garlaban, du coté d'Allauch et a été aussitôt prise en photo, à l'instar de la photo des bartavelles dans la gloire de mon père. Ici c'est un chêne kermès qui sert de support et constitue un décor de garrigue typiquement provençal. Tout un symbol.

dimanche 7 octobre 2007

Le moulin de daudet

Le moulin de Daudet, près de Fontvielle, est ce moulin qui tourne encore ses ailes dans ma mémoire.
A son sommet, un taureau de Camargue joue le rôle de girouette.
Un cyprès de Provence en contrebas équilibre le paysage et lui donne du sens, une marque du pays.
Sous le moulin, un musée dédié à Daudet l'écrivain de provence.

Une légende de pays existe autour de ce moulin et de cet écrivain, puisque parait il "Les lettres de mon moulin" aurait été écrit dans cette illustre demeure qui résiste à tous les vents, mistral compris.

Cette photo, telle qu'elle se présente, ressemble à une carte postale de mon enfance. Le moulin était là bien sur, avec son sapin, et sous cet angle de vue à quelques choses près. Cette carte était fascinante, à cause du moulin bien sur, mais surtout de son écrivain qui avait écrit tant de belles choses dans ce moulin là.
Le cyprès, si droit, si fier était le seul élément vivant du décor et semblait donner un souffle de vie au moulin, c'est sans doute pour celà, qu'aujourd'hui encore, il conserve ses ailes attachées.

vendredi 28 septembre 2007

Les souvenirs du passé

Rue de l'enfance
Parfois il suffit d'une odeur pour qu'un souvenir reface surface, d'autres fois c'est une image qui nous fait replonger dans une période de l'enfance que l'on croyait oubliée.
Cette fois ci c'est une photo ancienne, plus ancienne que les souvenirs que j'en ai, une photo d'une époque que je n'ai pas connue. Et pourtant cette rue là, j'y ai mis les pieds, à cette époque, la fontaine était généreuse en eau, alors que lorsque j'étais plus petit, il n'y avait pas la fontaine, seulement la place.

Je n'ai pas vecu à la période où la photo a été prise et pourtant je reconnais les batiments sur la droite et en face. A droite ils sont hauts, avec un petit trotoir et des sorties de maisons qui donnent sur la rue. En face, la maison est basse avec des arbres derrière, des pins me semble t'il.

Dans le fond, derrière le monsieur qui traverse, il y a un virage qui tourne sur la droite, et là où il semble qu'il y a encore un passant il y a une ruelle qui file tout droit. Derrière nous il y a deux virages en S avec plus de pente et la route se sépare en deux. Une route prends la direction du Garlaban et passe devant un cimetière, l'autre route prends la direction de la chaine de l'Etoile.

Vu l'éclairage et les ombres, la photo a été prise autour de midi, la rue est orientée Sud Ouest, et comme dans mes souvenirs elle est en légère descente.

Cette rue est une rue de Marseille, saurez vous dire son quartier ?
Une piste ... village d'enfance

jeudi 27 septembre 2007

Tête rouge dans le Garlaban

Les camoinsDepuis le village des Camoins, le massif du Garlaban est tout proche.
Les toits sont de tuiles, des rondes, faites avec la terre cuite dans la région.
La roche est toute blanche par ici, elle renvoie le soleil dans la journée, et fait rebondir vers ailleurs Mistral, échos et galéjades. Lorsque la roche prends une chaude couleur rosée, c'est que le soleil se couche et qu'il faut rentrer. Mais si la roche et la terre sont rouge sombre, alors que le soleil est tout en haut de sa courbe, alors là deux solutions, soit vous avez pris le soleil toute la matinée et il faut vite fait vous mettre à l'ombre, soit c'est moins inquiétant, c'est que vous êtes vers Tête Rouge.
Ah Tête Rouge, cela vous dit quelque chose, cela vous rapelle Tête ronde, et puis Taoumé, celui qui a deux noms, et les grandes vacances du petit Marcel lorsqu'il n'était pas encore Monsieur Pagnol.
Tout le Garlaban est là, derrière les portes du village et la Pagnolie commence là avec ce paysage sur cette photo : un clocher provençal, un sommet de roches et de garrigue.

A première vue rien de plus et pourtant, Allauch et juste derrière avec son moulin, son église, son château et sa vue sur la rade de Marseille et la bonne mère; un peu plus proche de nous, les grottes des pestiférés avec ces Marseillais de 1720 qui avaient rejoint Allauch et ses grottes pour fuire la peste de Marseille, plus proche de nous encore c'est le petit village de la Treille dans son écrin de Provence.
La Treille est un point de départ de randonnées, mais aussi de rencontres au gré des pages qui vont s'écrire, des ballades, et des collines, des secrets et des découvertes.

Tête Rouge dans le Garlaban, alors il est grand temps de lever le nez en l'air, plonger le regard dans le bleu du ciel et de respirer l'air du Pays...

mercredi 26 septembre 2007

Vue sur la mer

Le château d'IF Le château d'IF, cette île qui invite au voyage depuis le bord de mer longeant Marseille.
Est-ce cette ile qui a poussé Marius pour le grand voyage, est ce cette ile qui a inspiré son auteur...
Une chose est sure ce chateau est visible de loin : de la Bonne mère, du garlaban du sommet de l'espigoulier. Il n'y a guère que de Cassis que le château d'Edmond Dantès ne soit pas visible, mais dès lors il n'est pas necessaire d'avoir une envie de voyage, car on y est en plein dans le voyage lorsqu'on est à Cassis.

Derrière le château, ce sont les gros navires allant vers la Corse et l'Afrique qui narguent tous ceux qui lre regarde, les iles visibles alors sont les iles du Frioul, c'est à dire Pomègues et Ratonneau.

Marseille ne serait pas Marseille sans ces îles, cela donne quelques chose à regarder sur la mer. On se dit qu'il y a des gens sur ces iles (des Marseillais du 7 eme arrondissement) et on garde l'espoir d'y aller faire un tour, jouer les Marius d'un jour et se dire, ca y est je pars, je prends la mer !


dimanche 23 septembre 2007

Village d'enfance

Quel est ce village ? Il a bien souvent un ciel bleu et on se demande qui l'a peint de la sorte.

Son église, au coeur du village, est rehaussée d'un campanile, mais l'accès à son parvis est tortueux, du au charme de son cadre et aux jeux qu'il permet aux enfants.

Le canal de Marseille ne passe pas loin, mais reste silencieux là en contrebas. C'est ce même canal qui passe par la Valentine et à la Treille, non loin du cimetière. Le bleu du ciel est là, l'eau est partout.

La rue qui traverse le village est unique, le reste ce ne sont que des ruelles. Dans un de ces virages serré, alors que la route est large un char de la libération avait eu du mal a passé. C'est ce que j'avais pu lire en classe de troisième et qui avait marqué mon esprit.

Ce village est en hauteur et les quatre voies qui l'abordent montent toute, principalement cette rue qui passe pas l'église. Et pourtant de ces rues, il n'y a la vue sur rien, que le bleu du ciel. Les murs des maisons doivent être bien hauts, et les boulevards qui s'en échappent sont trop long pour en voir le bout. Le Garlaban, pourtant proche, ne se devinne même pas, pas d'ici.

Les ruelles sont un vrai terrain de jeu à vélo, les traverses deviennent des échappatoires et les prendre est un régal. Sur la route, c'est la voiture qui vous oblige à serrer à droite, dans ces traverses qui le vélo qui oblige la voiture à ralentir, "toujours ça passe". N'ayant pas d'obstacle a contourner, ses chemins de traverse vont directement partout et permettent de créer des raccourcis. Combien de kilomètres n'ai je pas fait dans ces rues ?

Avant d'emprunter le vélo, ce fut d'abord la marche à pied. Il y avait le cercle dans ce village, un coin sportif, attenant à un bar ou l'équipe de foot se donnait rendez-vous avant de partir faire les matchs du dimanche matin. Et puis, il y avait toujours des courses à faire, à la boulangerie, à la boucherie, ou chez l'horloger sur ce bout de place où une ancienne fontaine égrenait le temps. Aller dans ce village, c'était passer au pied de cet immense réservoir d'eau, le château d'eau, qui menaçait de s'effondrer sur moi, surtout par jour de Mistral. Il a beaucoup menacé, mais n'est jamais tombé, ni sur moi, ni sur un autre. Aujourd'hui encore, il menace les petits garçons. ..


jeudi 20 septembre 2007

La bonne mère

Une vue sur la bonne mère, par un ciel d'été bleu azur.Notre Dame de la Garde

La prise de vue est faite depuis le toit d'une tour dominant tout Marseille, avec d'un coté le Garlaban, sur la droite le sommet de l'espigoulier.

Ensuite la vue se poste sur le stade vélodrome, longeant le boulevard Michelet vers Mazargues.
De l'autre coté c'est la seconde partie du Prado, celui qui va à la mer par David et enfin Notre Dame de la Garde.

De ce point c'est aussi tout Marseille qui est dominé avec une vue sur le port de Marseille. Le vie y fourmille, autant sur l'eau que sur les quais.

Au loin dans le bleu des vagues, c'est le Château d'If sur son rocher blanc.

Qu'il fait bon au pied de notre Dame, il est bon ce temps de la reflexion.

Coeur de Provence

Video à la Grotte du Plantier

La Grotte de Manon ou Grotte du Plantier, visitée en vidéo clip